vendredi 2 novembre 2007
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Allez visiter ce nouveau venu prometeur dans le monde de la déco dans lequel vous trouverez des objets sympas à offrir !
Intérieur d'un Canut
Ou comment aménager un Canut Lyonnais
Pourquoi le Loft Pia ?
Un loft est généralement un ancien local industriel ou commercial transformé en logement. Mais c'est aussi un projet architectural qui permet de sortir des modèles convenus en jouant avec les volumes, les lumières, la distribution, les matières...Bien que notre appartement Canut fut dans des temps lointains (voir le chapitre sur l'histoire des Canuts) un local industriel, c'est plutôt avec l'aménagement du volume que notre appartement peut être apparenté à un petit loft. En jouant avec des niveaux de sols différents et en exploitant la hauteur sous plafond de 3,75 m, nous avons pu réaliser un appartement atypique plein de charmes comme notre fille PIA qui sans le savoir nous a poussé à réaliser ce projet.
Tout au long de ce blog, vous pourrez découvrir les différentes étapes de la rénovation, nos choix de décoration,...
Annabelle et Stéphane
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APPARTEMENT CANUT : COMPRENDRE LES ORIGINES
L'histoire : Lyon, 19ème Siècle. Entre Saône et Rhône, face à Fourvière, la "colline qui prie", se dresse la Croix-Rousse, la "colline qui travaille": la manufacture des étoffes de soie occupe en cette première moitié du XIXe siècle plus de 80 000 personnes, soit la moitié des habitants de l'agglomération lyonnaise. Cette activité commerciale est très organisée et hiérarchisée: en haut de l'échelle, un millier de "négociants", ou "marchands-fabricants" (dits "soyeux"), qui ne fabriquent rien du tout mais achètent la matière première (Chine, Japon, voire Italie - le rendement de la sériciculture française étant nettement insuffisant) et la font préparer avant de la confier aux ateliers de tissage. A la tête de chaque atelier, un "chef d'atelier" ou "maître-ouvrier", propriétaire de son (ou ses) métier (s), transforme la matière brute en étoffes, avec l'aide, souvent de son épouse, voire de ses enfants, et parfois de compagnons qu'il loge souvent chez lui. Ce sont ces ouvriers tisseurs, chefs d'atelier ou compagnons, que l'on appelle les "canuts".Au milieu du XIXe siècle, on comptait environ 8000 chefs d'atelier à Lyon, dont la moitié à la Croix-Rousse, et près de 40 000 compagnons.Tout au long de la montée de la Grande côte, dans la cour des Voraces et dans de nombreuses petites rues de la Croix-Rousse, on entend résonner le " bistanclaque-pan" des métiers à tisser.
Les origines des immeubles Canuts : Souvent, et notamment avant l'invention du métier Jacquard, le travail se fait en famille: la femme du canut, la "canuse", prépare les fils de chaîne, et ses enfants sont "tireurs de lacs". La haute taille de ces métiers (environ 4 mètres) justifie la hauteur de plafond que l'on peut toujours observer dans les anciens ateliers de la Croix-Rousse encore existants et aujourd'hui, transformés en appartements, fort prisés par l'immobilier. Chez le "canut", tout se trouve dans la même grande pièce principale: les métiers occupent presque tout l'espace, tandis qu' une soupente aménagée à la hauteur de la partie supérieure des métiers sert de chambre à coucher et que la partie inférieure est utilisée pour la cuisine.
Intérieur d'un Canut
Notre rue en 1911
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